🌊 Redonner vie à la Senne : une opportunité pour Bruxelles, à ne pas manquer

Longtemps effacée du paysage urbain, la Senne reste pourtant bien vivante… sous nos pieds. Enfouie depuis la fin du XIXe siècle pour des raisons de salubrité publique, cette rivière historique continue de traverser Bruxelles en silence, canalisée, invisible, mais toujours essentielle.

Aujourd’hui, à l’heure où nous repensons notre rapport à la ville, à la nature, au climat, la Senne mérite d’être réintégrée dans notre imaginaire collectif comme dans nos projets urbains. Car cette rivière oubliée représente bien plus qu’un simple cours d’eau : elle est un axe d’identité, un potentiel écologique, un fil conducteur pour la requalification urbaine.

🧭 Des projets naissent, mais sans vision d’ensemble

Quelques initiatives locales voient le jour : le parc de la Senne à Neder-Over-Heembeek, la promenade verte à Molenbeek, ou encore les réflexions autour du parc Maximilien. Mais ces efforts restent éclatés, fragmentés, mal coordonnés.

C’est pourquoi j’ai interrogé, ce 16 juillet, le Ministre Alain Maron sur plusieurs points essentiels :

• Quels sont les tronçons encore visibles aujourd’hui ? Comment sont-ils entretenus ?

• Existe-t-il une cartographie complète du parcours souterrain et de surface de la Senne ?

• Certains tronçons peuvent-ils être rouverts à la lumière, comme à Paris, à Genève ou à Séoul ?

• Des projets culturels, éducatifs ou associatifs sont-ils soutenus pour faire connaître cette rivière oubliée ?

• Quelle coordination existe-t-il entre les communes, Bruxelles Environnement et Vivaqua ?

• Quels sont les risques climatiques actuels, notamment en matière d’inondation ?

• Le patrimoine industriel ou hydraulique lié à la Senne est-il recensé, valorisé, protégé ?

• Enfin : la Région développe-t-elle une stratégie globale pour redécouvrir, reconnecter et mettre en valeur le parcours de la Senne à Bruxelles ?

Questions :

Réponses du Ministre :

🌍 Une ville plus résiliente, plus verte, plus connectée à son histoire

La remise à ciel ouvert de certains tronçons ne doit pas être un luxe, mais un objectif environnemental, urbain et culturel. Réintégrer la Senne dans le paysage, c’est aussi repenser la place de l’eau dans notre ville, en tenant compte du climat, de la biodiversité et de la qualité de vie.

Je continuerai à défendre une vision cohérente et ambitieuse pour la Senne, afin qu’elle ne soit plus un vestige enfoui, mais un atout vivant de la ville de demain.